Chapitre 1: les enfants déminéralisés


SCOLARITE: Prise en charge des enfants présentant des difficultés scolaires

CHAPITRE 1: LES ENFANTS DÉMINÉRALISÉS
NOVEMBRE 7, 2016



Les soins à apporter aux enfants en difficulté scolaire représentent l’une des charges les plus importantes de la fonction de médecin homéopathe, dans la mesure où ces enfants sont des adultes en devenir, dans un monde de plus en plus exigeant. Nous avons beaucoup de leviers par nos remèdes pour les aider à développer toutes les potentialités qui sont en eux. Ce sujet est tellement grave qu’il vaut mieux recourir à un professionnel de santé. Cet article a surtout pour but d’éclairer les parents sur les possibilités thérapeutiques et, en comprenant mieux le fonctionnement de leur enfant, de les amener à modifier leur éducation, car il est rare de pouvoir élever plusieurs enfants d’une fratrie sur un même mode. Nous naissons avec le même potentiel cellulaire, mais pas vraiment égaux…


Comme dans toute consultation, nous devons nous renseigner sur les maladies personnelles et sur les antécédents familiaux, ceci nous permettant de mieux définir la diathèse prédominante, c’est à dire l’un des quatre terrains déjà cités. Le parent qui amène l’enfant va souvent donner la définition du trouble principal, troubles de la concentration, de la mémoire, lenteur, trac, anxiété, et mauvais sommeil par exemple. Nous devrons approfondir dans tous les cas la qualité du sommeil, les cauchemars, et aussi l’état de l’enfant au réveil, fatigué ou déjà excité, car un enfant qui n’a pas une bonne qualité et une quantité de sommeil suffisantes, n’aura pas une bonne efficacité dans son travail scolaire le lendemain.Nous questionnerons sur l’appétit, les préférences alimentaires , les aversions, la soif, les modalités horaires des principaux symptômes à soigner, etc…Il faudra également s’enquérir des relations avec la fratrie, les parents, les adultes en général et les enseignants. De tous, le tuberculinisme* est le terrain qui fragilise le plus l’enfant, surtout en période hivernale et en période de croissance. La déminéralisation joue un rôle très important et pourtant inaperçu de la médecine officielle, à part le calcium, car il est le plus évident.

*lire la définition dans la deuxième partie de l’article  » la mort en soi », et pour les diathèses en général l’article sur les dilutions nommé « pourquoi pas l’homéopathie »


Chapitre 1: Les Enfants déminéralisés:


C’est à dire fatigués et peu concentrés, par manque d’un ou plusieurs éléments.
Ces enfants ont une caractéristique en commun : rester mince, ou parfois maigrir (natrum muriaticum) tout en mangeant bien.

a) Calcarea Phosphorica  (tuberculinisme)
phosphate de calcium


C’est l’un des cas les plus souvent rencontrés car il correspond à ces enfants longilignes, maigres car inappétents jusqu’à la préadolescence.

Le motif est fatigue, pâleur et maux de tête, avec une concentration faible et courte.
Nous avons dit que ce terrain reçu en héritage ou acquis par un ou plusieurs BCG, est marqué toute sa vie par un fort besoin en vitamine D et en vitamine C.

Il est bien compréhensible que le temps humide et gris le fragilise au niveau des rhino-pharyngites et autres pathologies pulmonaires. Il a été mis en évidence la présence de récepteurs de la vitamine D dans les poumons, et la carence serait entre autre responsable de la grippe (ce qui expliquerait que le virus prenne des vacances en été !) et de la tuberculose, avec d’autres carences comme le silicium entre autre. En d’autres temps, ces enfants auraient été atteints facilement de tuberculose, en particulier ganglionnaire, comme je l’ai rencontré en Afrique chez les enfants porteurs du Sida (un enfant noir peut être pâle aussi). La supplémentation en vitamine D est indispensable.


La pâleur ne disparaît vraiment que l’été : il y a du soleil et pas d’école!
Rappelons également que chaque maladie infectieuse aiguë entraîne une poussée de déminéralisation, surtout en période de faible luminosité solaire. Il faudra donc être attentif à l’apparition des signes essentiels de ce remède qui sont la persistance d’adénopathies et de fatigue, la pâleur et la lenteur matinale caractéristique, et les douleurs de croissance (qui sont plus nettes en dessous du genou au niveau du tibia) ainsi que le chapelet costal, signe de pré- rachitisme.

Les déformations de la colonne sont fréquentes, car en plus de la cyphose constitutionnelle peut s’installer une scoliose. Le thorax peut rester plat, enfoncé ou en carène, mais ces déformations ne sont pas systématiques.
Ce sont ceux qui manifestent le plus souvent le nez et extrémités glacées+++


Il n’est pas rare, en plein hiver et particulièrement dans les périodes de neige ou de fonte de celle ci, en janvier-février, de retrouver une tache de sang sur l’oreiller, suite à une épistaxis vers quatre heure du matin, ce qui peut être effrayant si tout l’oreiller est rougi…cela correspond à une carence en calcium et fer combinées. Le saignement majorant l’anémie et la fatigue, il faudra être très attentifs aux apports, même à dose pondérale, car le traitement homéopathique n’est là que pour faciliter l’assimilation sans faire d’apport à proprement parler.

C’est la raison pour laquelle je conseille pour ces enfants un goûter salé, en alternant un jour des salaisons et un jour du fromage, en donnant la préférence au fromage de brebis dont le calcium est plus facilement assimilé. Il est à remarquer que ces enfants ont spontanément un goût marqué pour les aliments salés et en particulier le jambon et le saucisson, alors que les parents ont l’impression que ce ne serait pas diététique. Les aliments plus ludiques comme ceux à base de chocolat restent permis en supplément, car ils apportent aussi fer et magnésium.


Ces enfants fatigables rentrent souvent de l’école avec des maux de tête (crâne) s’aggravant avec le travail intellectuel, et déclenchant pleurs et mauvaise humeur si l’on insiste. Il faut leur donner un peu de temps de repos et leur laisser assimiler leur collation, car sinon, les leçons rentreront dans la douleur et l’anxiété, avec une faible mémorisation. La concentration, chez ces enfants rêveurs, n’est souvent que de vingt minutes sur une heure, avant décrochage, surtout en l’absence de traitement.

Il faut savoir que la carence en calcium à l’intérieur des neurones engendre des troubles du sommeil, comme un endormissement trop précoce, de l’agitation, des cauchemars, et parfois de l’énurésie associée.
La période la plus critique reste l’entrée au collège, car c’est la période de début de la forte poussée de croissance de la pré- adolescence (parfois jusqu’à un centimètre par mois). Les notes vont baisser, l’enfant va se décourager d’autant que les adultes autour de lui interprètent mal ce qui lui arrive. Il faut savoir que ce tempérament est très émotionnable, et que la chute du calcium fait le nid de l’angoisse (Ignatia).
En échange, ce sont des enfants très doux, ne recherchant pas les conflits, souples de caractère et très appréciés de leur milieu social (ils sont très recherchés et invités à tous les anniversaires de la classe).


La posologie plus efficace reste Calcarea Phosphorica 4 CH quatre granules deux fois par jour, le matin et avant le goûter salé. Lorsque les troubles du squelette sont présents, on peut rajouter une dose en 7 CH deux ou trois fois par mois en fonction de la réponse au traitement.

b)  Silicea   (tuberculinisme)      silicium


Le Silicium intervenant sur la névroglie (tissu de soutien, nourricier du système nerveux), sur l’activation des ostéoblastes (trame protéique de l’os), tout en étant le point de départ de la défense immunitaire, la symptomatologie va être très riche.

Nous nous bornerons au chapitre qui nous intéresse, essentiellement la scolarité.

Silicea est aussi un remède de communication, et les enfants qui en sont justifiables sont des enfants au comportement solitaire, allant peu vers les autres et attendant que l’on vienne vers eux (notamment aux récréations). Je les ai déjà décrits comme enfants « farouches » dans l’article sur la rentrée scolaire des petits.


C’est le remède de la malnutrition de la mère pendant la grossesse (quart monde), de la malnutrition affective des premiers jours de vie (hospitalisme, dépression anaclitique du nourrisson), de la suppuration traînante du BCG (ce qui est pathognomonique de la faiblesse du terrain), et de la sur -vaccination, suivie en général d’un affaiblissement immunitaire. Dans ce dernier cas l’enfant apparaît chétif, un peu rachitique*, avec des ganglions partout, une humeur craintive, hurlant même quand on s’approche doucement, et vite atteint de toutes les maladies qui se terminent par « ite ». La succession de prescription d’antibiotiques et de corticoïdes produit un effet délétère supplémentaire sur les défenses immunitaires.


Leur comportement peut être considéré comme autistique, passant des heures à parler avec un ours ou avec un objet fétiche. Ayant un peu de mal à ressentir de la chaleur, ils ont tendance à dormir recroquevillés en fœtus, avec des chaussettes et en serrant quelque chose dans leurs bras, une peluche ou un oreiller, la couette arrivant jusqu’aux yeux, car elle possède également un rôle protecteur et rassurant.

En grandissant ils deviennent des élèves fatigables, comme le précédent, mais qui ont un certain courage allant jusqu’à l’acharnement pour finir ce qu’ils ont commencé, puisant dans leurs ultimes ressources, même si parler et réfléchir les épuise complètement. De plus le travail accompli sera sérieux et propre, bien présenté et souligné avec méticulosité, et le cartable bien rangé.

Terminant très tard leurs devoirs, ils se couchent littéralement découragés par la fatigue.
Silicea en haute dilution est même le remède du découragement en général, pourvu que la personne concernée ressente un épuisement et un froid « intérieur » typique du remède.

Le mauvais sommeil, les cauchemars, et même le somnambulisme aggravent la fatigue matinale.
En fin de journée apparaissent des migraines vraies prenant la partie droite du crâne (typiquement en névralgie d’Arnold) arrivant en avant au dessus de l’œil droit.
 La croissance sera à surveiller chez ces enfants frêles, avec une hyper laxité et une trame protéique osseuse (tissu conjonctif de soutien) plus faible. (le précédent Calcarea présente surtout une faible charge calcique mais une trame sensiblement normale).
Ceci les pousse à des scolioses (génétiques et familiales) qui mériteront malheureusement le plus souvent un traitement orthopédique. Cela pourrait être aussi une explication à une fréquence accrue des spondylodiscites**chez les jeunes enfants.

*Le rachitisme de silicea était autrefois appelé “vitamine D résistant” sans explication donnée.

 ** (infection bactérienne entre deux vertèbres).
Silicea 4 CH deux fois par jour reste très efficace, même sur une suppuration traînante (c’est même la seule solution rationnelle). Cela peut suffire également pour corriger une faiblesse immunitaire.

Par contre il faut monter la dilution si l’on veut soigner une pathologie du système nerveux (somnambulisme entre autre) : Une dose globules répétée deux fois par mois en  15 CH suffit pour soigner l’hospitalisme.                     (  l’enfant réveille sa mère toutes les deux heures pour vérifier qu’elle ne l’a pas abandonné dans la nuit (comme le jour où elle l’a laissé à l’hôpital), et ce, pendant des années…)

c) Natrum Muriaticum (tuberculinisme) chlorure de sodium


C’est encore un enfant mince mais sans constitution particulière, amené pour des signes indirects de sa déshydratation, inconnue des parents, qui sont soit la fatigue et les troubles de l’humeur, soit les allergies.

  1. Les troubles de l’humeur

Comme je l’ai déjà dit précédemment, Natrum Muriaticum, n’est pas seulement du chlorure de sodium mais du sel de mer (de mère?) et ses rapports avec l’eau sont évidents. L’enfant qui en est justiciable est « hydrophile » et recherche le sel, et les aliments salés (il va parfois sucer du gros sel comme d’autres recherchent le sucre).


 L’eau et l’Amour se confondent dans cet organisme.


L’eau le traverse, il boit de manière exagérée, dort avec sa bouteille d’eau et se réveille plusieurs fois par nuit pour uriner. Il recherche le sel pour « le » fixer. Et comme je l’ai souvent dit un neurone sec est un neurone triste et susceptible. C’est d’ailleurs le principal reproche qu’on lui fait. Il est tellement réceptif à ce qui vient de l’extérieur, qu’il reçoit mal un message qui lui serait défavorable, car c’est ainsi qu’il évalue inconsciemment comment on l’apprécie dans son milieu familial ou social. Il est  très sensible aux regards et aux paroles des autres. Qui n’a pas déjà entendu de la part d’un pré- ado « tu veux ma photo? ».

Il a soif d’eau et d’Amour, et il les rejette en boudant. L’enfant a peur de ne pas être aimé, mais ne fixe pas  l’Amour.

Ce qui nous permet de dire que son comportement est auto punitif,  et auto destructeur (fugues, idées de suicide) ce qui se traduit par un système immunitaire qui peut se retourner contre lui (oédème de Quincke, Herpès, maladies auto-immunes)

Il est souvent l’aîné qui n’aime pas partager l’amour parental avec sa fratrie. Il chouine pour la moindre réprimande quand il est petit, mais Il peut devenir jaloux et frappeur, voire violent en grandissant. Il se vexe, partant en claquant la porte de sa chambre et s’asseyant derrière en pleurant presque, en pensant qu’il « se tirera de là quand il aura 18 ans car personne ne l’aime dans cette baraque ».    

        
Et pourtant, c’est un enfant tendre et fragile, aimant et serviable. De plus il est peu rancunier, à la différence de Staphysagria qui a un esprit vengeur, mais le harcèlement peu facilement l’y amener, avec parfois un psoriasis sur ce terrain particulier (en premier le cuir chevelu).

2) La déshydratation

est aussi consécutive à une forte fièvre avec suées intenses pendant plusieurs jours, qui correspond parfois à une crise affective, et qui fait de Natrum Muriaticum un excellent remède de convalescence quand la déshydratation prédomine (même et surtout dans le paludisme).
Dans ce contexte, la déshydratation engendre des effets indirects faciles à comprendre : d’abord les lèvres et les muqueuses sont sèches, mais le manque de volume circulant sanguin entraîne une hypotension cérébrale quasi permanente.
(Il faut remarquer qu’à partir de la pré adolescence, l’hypotension artérielle est proportionnelle au manque d’heures de sommeil, ce qui est devenu un fléau avec la généralisation des écrans).


 3) L’hypotension 

est responsable de maux de tête migraineux qui peuvent être assez violents, « comme des coups de marteau dans le front » survenant un peu avant le goûter le plus souvent, et de vertiges en se levant ou en position debout prolongée.

Tout cela ne facilite ni la concentration ni la mémorisation, sur ce terrain déjà dépressif, peu enclin à se mettre au travail . (Cela traduit un manque de dopamine, comme en témoigne la maladresse caractéristique du sujet). De plus il peut lui revenir en tête une rumination par rapport à une vexation, qui devient alors un obstacle de plus à la concentration, autant en classe, qu’à la maison.

La notation devient anxiogène pour ces enfants car comme tous les tuberculiniques, ils ont peur du jugement des adultes qui signifierait dans ce cas précis : « on va m’aimer en fonction de mes notes » ce qui devient un frein par rébellion, surtout si l’un des petits frères ou sœurs est brillant à l’école. L’insomnie d’endormissement est fréquente, car cet enfant a tendance à être passéiste sur les événements relationnels de la journée, et il va repenser avant l’endormissement. Il peut crier sa colère et pleurer sans se réveiller, tout en niant le tout au matin, tant il est pudique sur ses sentiments. Nous appelons cela      « insomnie due au chagrin ».
 Les tuberculiniques ont une vie intérieure centrée essentiellement sur leur vie affective.


4) Les allergies

Comme nous l’avons dit, cet enfant est hypersensible à ce qui vient de l’extérieur, ce qui peut expliquer cette extraordinaire tendance à l’hypersensibilité des muqueuses aux pneumallergènes. Nez bouché la nuit, otite séreuse chronique et asthme sec ou hyper sécrétant traduisent la faiblesse de ses surrénales et vont encore aggraver la fatigue scolaire. (Nous y reviendrons lors d’un chapitre dédié à l’allergie)


Toutes les posologies fonctionnent, mais il faut toujours rationaliser leur choix. Les basses dilutions agissent sur le corps et en l’occurrence sur les muqueuses et l’épiderme, donc pour réhydrater ces tissus nous conseillons quatre granules en 4 CH deux fois par jour. Pour les « neurones », dix granules en 7 CH une à deux fois par semaine suffisent pour calmer la fragilité et sa rébellion corollaire.

d)  Kalium Phosphoricum   (tuberculinisme et luèse) phosphate de potassium 


Nous avons déjà plusieurs fois évoqué ce remède précédemment, notamment à propos du surmenage et du burn out.

Ce qu’il faut bien retenir, car tous les symptômes s’y rapportent: 

« Toute cellule manquant de potassium est faible et excitable »

 martelaient nos maîtres. Faible, elle fait mal son travail, et excitable, elle a des réactions d’hyperactivité paradoxale.

La présence de deux diathèses peut être curieuse, car tout le monde peut être surmené à un moment donné de sa vie, mais il y a aussi un morphotype particulier, bien visible chez l’enfant. Donc certains sont plus prédisposés que d’autres à mal fixer le potassium…

Ce sont ces enfants qui nous intéressent, car dès le plus jeune âge, leur problématique est facilement repérable. Ils ont un retard de langage (donc plus tard d’orthographe), et se cachent les oreilles avec les mains devant un bruit fort (moto, camion, ou même simplement l’aspirateur !).                     (Ils ont fait le succès de la méthode Tomatis, car hyper acousiques, ils « ferment l’écoute »).                                                       J’aimais les décrire comme « des sourds qui entendent trop ». Les bruits forts ou les voix élevées, sont perçus comme douloureux au tympan et néanmoins, les sons plus fins sont mal discernés, notamment la fin d’un mot.


Il peut aussi se rajouter, grâce au BCG ou à des allergies, une otite séreuse chronique qui sème la confusion.


La concentration à l’école est faible et peu durable, et l’excitation , chez l’enfant se traduit également par de l’instabilité et de l’agitation psycho motrice, avec troubles du comportement rappelés par les « mots » des enseignants.

L’excitabilité cérébrale est également responsable du sommeil non récupérateur . Trop fatigué et excité pour trouver facilement le sommeil, ce dernier sera tardif et agité, souvent émaillé de cauchemars avec cris. Rien d’étonnant à ce que ces enfants aient des yeux très cernés le matin, avec une fatigue grognonne.


Pour le goûter il faut souvent mettre une banane que ces enfants adorent instinctivement, car elle leur apporte potassium et magnésium qui vont améliorer très rapidement l’apprentissage qui va suivre. Le chocolat qui est plus ludique peut être ajouté car il apporte fer et magnésium, en plus du potassium


Plus l’enfant est excitable, plus il faut rester en basse dilution, soit 4 CH deux fois par jour. Les plus hautes dilutions conviennent mieux aux étudiants ou adultes surmenés. Le soir on peut ajouter une ampoule de potassium en oligo élément, au début d’un traitement pour potentialiser l’action du remède homéopathique.

e )Phosphoricum Acidum   (tuberculinisme)
acide phosphorique


Il s’agit de personnes très décompensées au niveau cérébral, avec grande difficulté à penser et une aversion pour l’étude, une faiblesse générale physique, psychologique et mentale que l’on ne peut rencontrer chez les petits, mais plutôt chez les étudiants surmenés des grandes classes, qui ont, en outre, une mauvaise hygiène de vie.
7 CH est une dilution rapide d’action pour amener de l’énergie, mais les plus hautes dilutions seront requises pour l’état dépressif, car le sujet est très triste de son incapacité cérébrale surtout matinale. Il n’aura pas les mêmes symptômes physiques en particulier qu’Anacardium Orientale que nous avons entrevu dans le burn out.

Pas d’auto prescription pour ce remède.


En conclusion, nous avons brossé quelques tableaux courants d’enfants qui manquent de calcium, de Silicium, de sodium, de potassium et d’acide phosphorique. Nous traiterons la carence en zinc dans le cadre des enfants agités.

Il est certain que vous avez dû reconnaître des jeunes ou même des moins jeunes de votre entourage. Ne les persécutez pas grâce à ces connaissances….
Dans le deuxième chapitre, nous envisagerons les enfants qui ont des problèmes de timidité, d’anxiété et de trac.

Bonne lecture, et si cela vous a intéressé n’oubliez pas de liker pour faire connaitre ce blog à vos amis.

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