Augmenter son immunité contre le CORONAVIRUS

 

Lors du risque d’épidémie d’Ebola, nous avions déjà donné des conseils, pour augmenter ses chances de survivre à la maladie, qui n’avait aucun traitement reconnu (voir Ebola versus Homéo).

Nous ne savons pas encore si l’épidémie va réellement se propager, mais dans tous les cas, il nous vaut mieux être prêts. (janvier 2020)

Attention, plus vous aurez peur de la maladie, plus vous ouvrez l’entrée au virus, en sidérant votre système immunitaire. Dans ce cas prenez en plus une à deux fois par jour Gelsemium 7 CH pendant la période de danger, pour reprendre confiance en vos propres défenses (voir l’article “Ebola n’ayons pas peur”). Si vous avez un nœud à l’estomac ou à la gorge, avec une sensation de vide en pensant à tous les êtres chers que vous pourriez perdre, prenez Ignatia 9 CH à la demande , car les émotions déprimantes sont également inhibantes. Il faut partir “battant”, comme les inconscients qui considèrent que c’est une bonne grippe à passer…

Il va sans dire que la contagion est à peu près obligatoire, sauf par des mesures “barrières” très difficiles à respecter tout au long d’une journée, sans faire de faute. Ne pas l’attraper si ce virus est dans votre entourage proche paraît illusoire. Le but est seulement d’en guérir.

la THYMULINE

Nous vous avons déjà parlé du principal immuno-stimulant qu’est la Thymuline, lymphokine (ou cytokine) du Thymus, qui permet aux cellules thymiques (lymphocytes “T”)de communiquer entre elles, et en particulier aux cellules mères d’initier les cellules jeunes et immatures. Celle ci est toujours conseillée en 9 CH, car c’est la seule dilution qui a été homologuée par les travaux du Professeur Madeleine Bastide en 1984, quand elle a fait sa démonstration sur des souris. Toute autre dilution n ‘est pas forcément plus efficace et en particulier les plus hautes dilutions, qui pourraient même avoir un effet freinateur ! Les plus basses dilutions, dont l’effet est plus doux ont été utilisées chez des PVVIH (sida) lorsque le système immunitaire paraissait trop faible pour une trop forte sollicitation.

Vous pouvez donc, quel que soit votre âge ou votre poids prendre quatre granules de Thymuline 9 CH le matin (idem pour un nourrisson de quelques semaines), en prévention simple. Si le virus rode dans votre environnement ou que vous avez été sujet contact, vous pouvez en prendre deux fois par jour. Pour les familles nombreuses, si le coût pèse sur le budget, vous pouvez faire comme en Afrique pour la prévention simple en mettant 10 granules de Thymuline 9 CH dans une bouteille d’eau et donner une cuiller à soupe deux fois par jour à tous les membres de la famille. Si la fièvre arrive prenez une dose globules de Thymuline 9 CH, et renouvelez la tous les 5 jours, mais pas plus souvent.

la VITAMINE C

L’autre pilier de la défense antivirale est la vitamine C. Toutes les sources sont bonnes, mais on préférera la vitamine C naturelle, en particulier celle tirée du jus d’un citron bio, et n’omettez pas de râper un peu l’écorce pour récupérer des zestes que vous saupoudrez dans des préparations culinaires (les essences les plus virucides sont dans l’écorce, dont on tire l’huile essentielle qui a une action encore plus forte et que l’on peut adjoindre au traitement matinal à raison de trois gouttes par jour).

Pour les personnes pressées, il y a les comprimés d’Acérola 1000 mg à prendre en demi comprimé, en préventif) ou en quart pour les enfants de plus de six ans (cause forme comprimé). L’Acérola est une petite cerise contenant une forte proportion de vitamine C naturelle, deux fois plus active que la vitamine C de synthèse chimique, qui n’est qu’un cadavre de vitamine C…Une fois les récepteurs de la vitamine D saturés, il est inutile d’augmenter la dose au dessus de 1 gramme.

Il existe aussi de la vitamine C liposomale qui permet de retarder le passage dans la circulation (envelopper une vitamine hydrosoluble dans une molecule lipidique paraît peu logique).

Ne pas oublier que pour une action thérapeutique forte une fois la maladie déclarée, il faut faire plusieurs prises espacées, étant donné la rapide élimination de celle-ci. (1000 mg / jour en curatif)

Il serait même possible de faire des injections intraveineuses de vitamine C, mais celles ci sont interdites en France.

Les personnes se sentant vulnérables peuvent préférer un Alvityl Défenses (Acerola+Propolis + Echinacea) un comprimé le matin ou une cuiller mesure de sirop pour les enfants, ou du Vitacuivre (Cuivre+Shiitaké+vit C) un comprimé le matin. On peut aussi les alterner dans la mesure où le cuivre est l’adjuvant indispensable de la vitamine C. N’oublions pas l’excellente mais onéreuse gelée royale particulièrement recommandée pour les personnes se sentant à plat au début de toute épidémie.

le SILICIUM

La défense immunitaire représentée essentiellement par les lymphocytes a pour point de départ le Silicium, que l’on trouve entre autres dans l’enveloppe des céréales complètes. Si vous êtes souvent malade, que vous manquez d’énergie, que vous ressentez un froid intérieur qui résiste aux pulls en laine surtout le soir, si vous dormez en fœtus avec des chaussettes, vous manquez de Silicium ou vous ne l’assimilez pas. Dans ce cas ajoutez au traitement précédent Silicea 4 CH 4 granules matin et soir, et une dose globules de Silicea 9 CH couplée à la dose de Thymuline 9 CH en traitement d’attaque.

Ce remède est à rapprocher de Psorinum 9 CH, qui correspond à des personnes qui enchaînent des maladies virales souvent respiratoires (voire asthme), sans réelle guérison entre les crises, avec une nette aggravation au froid, et qui gardent souvent un jetage postérieur (glaires gris verts en provenance des voies supérieures), et une toux d’effort tout l’hiver. Dans ce cas, si vous êtes pulmonaire ou ORL chronique, prenez une dose globules de Psorinum 9 CH, un peu avant la dose de Thymuline, car Psorinum relance l’action de tous les remèdes homéopathiques.

la VITAMINE D

La vitamine D est le quatrième pilier de la défense, car il y a des récepteurs de la vitamine D dans les poumons. D’où les relations entre le rachitisme et la tuberculose, ainsi que les vacances d’été pour les virus de grippe ou les rhinovirus ! Elle permet aussi aux macrophages e synthétiser des substances antibactériennes et antivirales, les défensines et les cathélicines. Il faut donc être à jour dans ses prises de vitamine D. Une ampoule de Zyma D 80.000 UI par mois jusqu’au printemps pour les adultes et tous les deux mois pour les enfants (malheureusement sur ordonnance ) ou pour ceux qui sont en retard prendre quatre gouttes 1000 UI par jour (disponible sur le net) , cinq gouttes de ZYMA D (=1000 UI) pour les petits ou une à deux gouttes en 1000 UI selon l’âge (deux gouttes à partir de six ans, jusqu’à la fin du risque épidémique).

LA DIÉTÉTIQUE

La diététique garde sa place. Il ne faut pas surcharger son foie inutilement. Les deux réveillons de fin d’année nous valent une épidémie de grippe en janvier. Il faut donc privilégier une nourriture saine, pas trop riche en graisses animales, et plus riche que d’habitude en légumes et en fruits (dont les agrumes déjà cités). Ajoutons qu’une longue période de  sommeil stimule l’immunité, et si vous ne dormez pas bien, prenez un complément avec 1 mg de Mélatonine pour obtenir cet effet (elle est également immuno-stimulante).

LA CRISE

(remise à jour 30 mars 2020)

Restent les symptômes. Pour le moment on nous parle de maux de tête de toux et de fièvre. Les informations sur les symptômes, en provenance de Wuhan et de Lombardie, ainsi que des services de réanimation français commencent à se préciser. En fait il n’y a presque pas de signe ORL (5 % des cas) un banal rhume ou pas du tout. Tout démarre par une douleur pharyngée inflammatoire et immédiatement  le virus descend dans les bronches pour enflammer les muqueuses bronchiques provoquant une toux sèche et oppressante, avec parfois “les articulations en feu”. Il faut donc commencer le traitement avec une dose globules de Thymuline 9 CH et une dose globules de Bryonia 9 CH, qui pourra être renouvelée deux jours après (en avoir deux d’avance dans la famille) de toute manière, étant donné les consignes d’isolement, il paraît difficile de pouvoir prendre son traitement homéopathique à l’hôpital, et encore moins en cas d’intubation. Au stade 3 de l’épidémie, seuls les cas graves sont hospitalisés, et dans ce cas, il est conseillé de commencer de suite les doses globules de Thymuline 9 CH.  En tout état de cause le traitement par le L52 adapté à la grippe, paraît le plus simple à détenir chez soi.  Il contient de l’Aconit  du Bryonia et de l’Eucalyptus à doses pondérales : vingt cinq gouttes matin et soir en prévention rapprochée, et quatre à six fois par jour en cas de début d’état fébrile. A remarquer que ce remède existe maintenant en comprimé pour les enfants ou pour les personnes ne pouvant pas prendre d’alcool.

En cas de maladie déclarée (mettre les tubes dans sa poche en partant avec les scaphandriers !) prendre pendant la période fébrile Aconit 30 CH et Thymuline 9 CH, 4 granules 3 fois par 24 heures , et si les troubles pulmonaires sévères s’installent (pneumonie), Veratrum Viride 9 CH + Phosphorus 9 CH + Thymuline 9 CH : 4 granules 3 fois par 24 heures. Il serait plus efficace d’attaquer la période fébrile par une dose globules de Thymuline 9 CH à ne pas renouveler avant 5 jours, et dans ce cas cela dispense des granules. Les personnes âgées en EHPAD et les personnes particulièrement exposées peuvent prendre une dose globules par semaine (coût 4 x 4 euros par mois non remboursés). Ce traitement doit être considéré comme un appoint au traitement classique bien évidemment.

Attention, on ne peut être sûr de vraiment aller mieux que si l’on a passé le dixième jour sans retour de fièvre…la vitamine C doit être continuée pendant la convalescence.

Il y a deux formes de céphalées qui peuvent durer plusieurs jours et même pendant la convalescence:

-celle de Bryonia qui démarre avec la phase inflammatoire et qui est impulsive à la toux et au moindre mouvement de la tête (elle est aggravée en toussant ou en secouant la tête). Elle ne dure que quelques jours et se calme avec les doses de Bryonia données dès le début des symptômes.(une dose à renouveler tous les deux jours ou à cinq jours si seule la toux domine)

-celle de Gelsemium qui correspond à la sensation d’un casque en plomb pesant au dessus des yeux, dont les paupières sont lourdes, et qui prend également la nuque. Elle peut être intense, s’accompagner de troubles visuels et d’un fatigue somnolente. Elle se prolonge souvent pendant la convalescence et peut être le signe d’une atteinte neurologique. Il faut l’attaquer avec des doses globules de Gelsemium 9 CH, tous les jours ou deux jours, et dès atténuation , finir la convalescence avec des granules de la même dilution deux à trois fois par jour. Attention, beaucoup de personnes dans ce cas, décrivent un poids sur le haut de la poitrine qui peut varier avec l’anxiété ou la fatigue. Il s’agit d’une faiblesse neuro musculaire pour soulever les côtes supérieures, et qui est proportionnelle à la fatigue musculaire générale.

Ceci par contre ne dispense pas du traitement hospitalier, notamment de l’oxygénothérapie et du respirateur artificiel pour les formes sévères en cas de troubles respiratoires majeurs, voire Hydroxychloroquine et Zithromax en plus, en cas de consensus .

Il ne faut pas négliger les formes initiales digestives qui se présentent comme une gastro entérite avec maux de tête et fièvre plus élevée que pour une simple gastro. Dans ce cas on prend L107 en comprimés plutôt que le L52. (comme plus haut)

En cas d’utilisation de la chloroquine (dérivé de quinine), comme celle ci est assez toxique pour le foie, la rétine, le cœur et pour les lignées sanguines, il faut antidoter en ajoutant China 9 CH, 4 granules 3 fois par jour.

Actuellement les patients porteurs sans symptômes (porteurs “sains”) ne sont pas identifiés faute de tests en nombre suffisant, réservés aux seuls cas graves. Pourtant, ils sont souvent contagieux. Il faut savoir que les tests par voie rhino pharyngée comportent 30 % de faux négatifs. Le diagnostic pourrait être  porté sur la seule radio de poumons, en particulier le scanner, mais très difficile à obtenir, car la plupart des cabinets sont fermés.

Cela ne va pas favoriser l’isolement des patients porteurs et l’arrêt de la propagation en pandémie, car il faudra bien que l’activité humaine et économique reprenne. Le confinement pourrait être la solution. L’incubation étant de 12 jours, avec six semaines sans contacts il ne se ne produirait plus de nouveaux cas. Mais, le confinement n’est pas complet, car de nombreuses personnes travaillent, et donc, la contagion continue à bas bruit. Donc une deuxième vague, reste possible et vraisemblable d’autant que les personnes confinées ne sont pas immunisées (sans compter les cas importés).

Au moment du déconfinement, les tests n’apporteront pas grand chose. Un sujet contaminé peut être contagieux trois jours avant le déclenchement des premiers symptômes. Dans ce cas il peut être négatif à la PCR (test naso-pharyngé). Seuls les cas “symptomatiques” testés positifs pourront être mis en quatorzaine, ce qui est la seule situation freinant la progression du virus, mais probablement à domicile, pour les cas les plus fréquents, ce qui réenclencherait automatiquement le confinement de tous les membres de la famille, enfants compris.

Quant aux sérologies, elles n’indiquent pas que le sujet est immunisé ou non (mais seulement qu’il a été en contact) et encore moins qu’il n’est plus contaminant. Seul le masque et les autres excellentes mesures d’hygiène permettront l’épuisement du virus, en ne lui permettant plus se trouver de nouveaux hôtes.

Il ne faut pas trop compter sur la chaleur de l’été car actuellement, les deux hémisphères sont atteints.

Le fait que des milliers de soignants en combinaison aient été contaminés, cela en dit long sur la contagiosité. Nombreux sont morts, en Chine, et maintenant en France et en Europe.

 

EN CONCLUSION

Voila une prévention simple, non toxique et somme toute peu onéreuse.

Il y a déjà de bons retours chez les personnes qui ont été infectées et traitées à domicile par téléconsultations, mais de toute manière il n’y a pas d’autres solutions en l’absence d’un vaccin, efficace, suffisamment expérimenté et dénué d’effets secondaires. De plus c’est le même combat contre la grippe, donc ce n’est pas peine perdue. Les infectiologues recommandent de ne pas utiliser les anti-inflammatoires (Advil entre autres) car ils sont immuno-dépresseurs et les corticoïdes qui sont immuno-suppresseurs. La codéine, très utilisée pour la toux peut être également dangereuse, surtout pour les asthmatiques. Pour les jeunes méfiance avec les drogues qui diminuent aussi les défenses immunitaires.

 

Mise à jour (mi avril):

pour les personnes qui sont traitées par de la cortisone ou des AINS, voire de la phytothérapie anti inflammatoire, deux solutions:

ces traitement ne sont délétères que pendant la période de la réplication virale et éventuellement de la fièvre, soit on peut diminuer ou arrêter le traitement quelques jours et le reprendre ensuite,+ soit le continuer à la même dose, si la réduction de posologie est impossible, car de toute manière les doses globules de Thymuline peuvent donner rapidement de l’immunité à des patients qui n’en ont quasiment plus (retour d’expérience sur le VIH). Ces deux drogues sont même utilisées en milieu hospitalier lorsque l'”orage de cytokines” éclate, en deuxième partie de maladie.

La Curcumine, qui freine l’interleukine  2, la 6, le TNF alpha et la Janus Kinase, pourrait être efficace en prévention de la tempête de cytokines. Si vous prenez par exemple deux gélules de Curcuma par jour, n’en prenez qu’une pendant la période fébrile et revenez à deux avant le dixième jour de la maladie. Mais l’Anakinra et le Tocilizumab, qui sont des antagonistes des récepteurs respectivement des IL 1 et IL 6 sont prometteurs dans les cas les plus sévères.(en réa uniquement).

Actuellement, des publications signalent la possibilité d’une attaque de l’hémoglobine, empêchant celle ci de fixer l’oxygène, ce qui entraînerait l’oppression respiratoire, ce qui déplace la cible du virus, non pas vers les poumons, mais vers le sang, avec également un excès de troubles thrombo emboliques. Si l’oxygène devient indispensable, certains mettent en doute l’utilité de l’intubation qui pourrait même provoquer une surinfection  par une bactérie prevotella copri, souvent présente dans les gingivites (d’où l’utilité et l’efficacité d’un duo d’antibiotiques). Il n’ y a néanmoins aucune publication sérieuse sur ce sujet, et l’intubation reste souvent le dernier recours.

Décidément, ce virus, possiblement porteur de séquences d’ARN de HIV (déclaration du Professeur Montagnier), * n’a pas fini de nous surprendre. Ce Covid met à mal les connaissances que nous avions sur les autres épidémies virales, et donne une symptomatologie clinique vraiment protéiforme, liée visiblement à la génétique et au terrain. (en homéopathie, Psore et Tuberculinisme essentiellement).

* le Professeur Montagnier n’a pas été suivi par ses confrères qui continuent à affirmer qu’il s’agit d’une zoonose…

 

Notre seul recours est en nous.
 
 

Si ce communiqué vous a apporté des éclaircissements n’hésitez pas à le partager avec  ceux de vos amis qui n’ont pas accès à ce blog, car en matière d’épidémie, pour faire un barrage efficace, l’union fait la force !

 

 

NB: (dernière communication)

-Clinique de l’infection à coronavirus :

  • fièvre élevée durant 8 jours ,
  • atténuation possible vers j 6 – j 8
  • et reprise de la fièvre à ce moment là pouvant être suivi de signe de gravité telle dyspnée voire de détresse respiratoire
  • Fièvre allant jusqu’à 12 j.
  • Période de non contagiosité commence 3 jours après une température inférieure à 37,1  (cette notion est dépassée, certains seront porteurs pendant au moins deux semaines, et même plus dans les selles)                    
-Directive du 15 : toute syndrome grippal ou fièvre est un potentiel coronavirus donc mesures physiques standard et confinement avec surtout surveillance température deux fois par jour.          
Le 15 ne prend en charge seulement si signes de gravité . (edited)
(8 mars 2020)
 
 
 
complément (source santé publique France): (mars 2020)
 

Quels sont les symptômes liés à l’infection par le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 ?

La durée d’incubation du nouveau coronavirus, c’est-à-dire le délai entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes, est d’environ 3 à 7 jours. Les symptômes décrits évoquent principalement une infection respiratoire aiguë (fièvre, toux, essoufflement), mais des difficultés respiratoires et des complications pulmonaires de type pneumonie sont également décrites, ainsi que des formes plus sévères. Des symptômes digestifs et oculaires (conjonctivite) ont également été observés chez certains cas confirmés.

Parmi les cas confirmés d’infection au nouveau coronavirus notifiés par les autorités chinoises, la fréquence des formes les plus sévères se situe entre 17 et 23 %, et la létalité entre 2 et 3 % (actuellement 7 % en Italie) Toutefois, les formes bénignes ou asymptomatiques de la maladie, plus difficiles à détecter, apparaissent fréquentes. Il est de fait très probable que la sévérité de la maladie estimée à partir des données actuellement disponibles soit surestimée.

Les retours des médecins infectiologues nous apprennent que la forme grave nécessite de dix à vingt de jours de respiration assistée, et que la convalescence risque d’être très longue pour certains, liée à la perte de poids et à la fonte neuromusculaire (le cœur est un muscle) pouvant nécessiter une période de récupération de six mois avec rééducation. (10 mars 2020)