LES RHINOPHARYNGITES DE L’ENFANT: I (CAUSES AGGRAVANTES)

NOURISSONS-ENFANTS


LES RHINOPHARYNGITES DE L’ENFANT I (CAUSES AGGRAVANTES)


OCTOBRE 30, 2014 
 
Les rhinopharyngites à répétition sont une raison fréquentes pour des jeunes parents d’accéder pour la première fois à la consultation et aux soins homéopathiques. Ils ont souvent une appréhension et souhaitent surtout un traitement préventif, et se réserver le droit de consulter le pédiatre pour les maladies aiguës. Nous devons nous armer de patience, être persuasifs, et obtenir des résultats rapides pour leur faire comprendre que le traitement de la crise en homéopathie est important aussi pour la cohérence dans le suivi du terrain de l’enfant. De plus les symptômes éclairent sur ce terrain et sur les actions qui vont suivre en prévention.
L’interrogatoire sur les antécédents familiaux des deux lignées parentales est une source importante sur les possibles diathèses transmises (voir le glossaire qui suit) Les quatre grands nosodes pourraient ainsi trouver leur indication, et en pratique Psorinum, VAB (le BCG), et Tuberculinum (TK, la tuberculine utilisée pour les tests) vont être prescrits parfois sur la première ordonnance, tant le nombre de consultations nous est compté. L’homéopathie, doit faire mieux et plus vite que la médecine officielle, et en plus sur un terrain immuno déprimé…
Nous devons donc rentrer dans le traitement des maladies chroniques, et nous nous limiterons dans cet article à en exposer les grandes lignes et aussi les pièges.


Diathèses :
c’est un ensemble de symptômes communs qui sont ressentis par un grand nombre de personnes, ce qui va définir un terrain. Il y a quatre terrains qui s’expriment soit isolément soit en association.
La PSORE :
ce sont les symptômes qui s’expriment par l’accumulation de déchets métaboliques, issus de l’alimentation, et qui vont « sortir » sous formes de maladies soit aigües (diarrhée) soit avec tendance à la chronicité (eczéma). Nous disons par convention que la maladie draine le terrain (exutoire de toxines). De ce fait toute thérapeutique suppressive de la crise d’élimination, aggrave le terrain (dermocorticoïdes sur un eczéma par exemple). La périodicité et la chronicité sont des signes de la psore.


Glossaire

DIATHESES :

c’est un ensemble de symptômes communs qui sont ressentis par un grand nombre de personnes, ce qui va définir un terrain. Il y a quatre terrains qui s’expriment soit isolément soit en association.

 
Le TUBERCULINISME


est le terrain qui signe le manque de défense vis-à-vis de la tuberculose et du BCG par la même occasion (BK vivant). Il s’exprime en particulier par une immuno dépression par rapport aux maladies virales (le BK laisse rentrer les virus) notamment les voies respiratoires et les poumons, et une tendance à se défendre de manière inappropriée (l’inflammation contre la toxine virale se retourne contre l’individu lui-même, comme des fièvres plus intenses ou de l’œdème de Quincke par exemple). Les émotions (affectives) déprimantes, font particulièrement chuter l’immunité ainsi que l’exposition au froid humide.

La SYCOSE


est le terrain qui correspond à l’accumulation de substances extérieures au corps, mais non alimentaires au sens strict, comme par exemple les toxines injectées par les vaccins, les antibiotiques, les corticoïdes, les anti inflammatoires, les pesticides, les engrais, les colorants…Cette accumulation engendre de nombreux problèmes que nous ne pouvons détailler ici, mais en particulier l’absence de réaction du système immunitaire, l’anergie, ce qui correspond au troisième rat (voir dans « Accueil »). La chronicité est également présente, sous forme d’écoulements verdâtres, qui n’en finissent plus, ou sous forme de construction (polypes, condylomes, verrues par exemple). Nous disons « la sycose, ça coule ou ça construit », donc en pratique, il vaut mieux que ça coule…Paracelse au début du seizième siècle parlait déjà de « l’entité des Poisons ».       

 
La LUESE

est un terrain complexe, qui peut correspondre à l’imprégnation par certaines toxines microbiennes, comme la syphilis ancestrale, les carences multiples de la vie in utéro, l’action de l’alcoolisme sur le terrain et celui de la descendance (et oui !), et aussi certaines erreurs génétiques se traduisant par des troubles de l’humeur (phobies) et des dystrophies de certains tissus (anomalies osseuses, ou artérielles en particulier)


Les NOSODES


sont des remèdes dits « Biothérapiques », issus de souches microbiennes ou autres qui sont la clé immunitaire de ces terrains (exemple Psorinum pour la Psore, Medorrhinum pour la sycose…)


 LES MÊMES CAUSES PRODUISENT LES MÊMES EFFETS :


Dans la succession très fréquentes des rhinos, nous trouvons toujours les mêmes situations , faciles à identifier, et à contrer :

1) Trop de vaccinations trop précoces :
Un BCG hâtif sur un nourrisson dont les réactions immunitaires ne sont pas encore connues et qui est peut-être tuberculinique : dans ce cas, il y a absence de défense contre le BK bovin injecté, suppuration chronique fréquente (qui épuise le Silicium). De même, il y a une augmentation de la fragilité par rapport aux maladies virales, aux maladies pulmonaires etc. … il y a baisse d’appétit, amaigrissement, ganglions chroniques, et aggravation des problèmes émotionnels, ou scolaires par la suite. Nous rappelons que l’obligation du BCG a été supprimée par décret par le président de la République en juillet 2007, et que depuis les carnets de santé sont imprimés avec le calendrier de vaccination « 2005 », ce qui est pour le moins surprenant, puisque auparavant il n’y avait aucune mention de date (serait-ce volontaire ?…). Il faut rajouter l’action sycosante du BCG, qui est commune à tous les vaccins, et qu’il est donc responsable de l’aggravation de deux terrains.


 2) trop d’antibiotiques et de corticoïdes

Influence sycosante de thérapeutiques lourdes et répétées, avec en corollaire des troubles gastro intestinaux, hyporexie et accumulation de carences en vit et oligo éléments nécessaires à une bonne défense, souvent défaut de vit C de Zinc et de potassium.


 3) influence de la diététique
Trop de laitages de vache et pas assez de fruits. Je dis souvent aux parents « un laitage de moins et un fruit de plus et l’avenir est changé au niveau des rhinos ». L’intolérance, sans allergie vraie aux protéines de lait de vache est beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit, et en plus les laitages augmentent les secrétions par les muqueuses, donc attention quand votre enfant ne veut prendre que du lait quand il est malade (signe de tuberculinisme) Corriger par l’alimentation les carences en vitamine C et Silicium.


4) Pathologie du reflux
Même s’il se fait connaître par des régurgitations et du muguet dès les premières semaines de vie, le reflux est le plus souvent méconnu et intermittent. N’oublions pas non plus le rôle émétisant (vomitif) d’une toux en quintes, surtout en position allongée ou sur le ventre. Il n’est pas besoin de pH mètrie. On supprime le laitages du soir et on met un traitement a minima (Polysilane ou Gaviscon). Si la toux nocturne et les rhinos s’améliorent rapidement, le reflux est démontré. La carence en calcium est rarissime de nos jours, et n’est qu’un argument commercial.


5) Impossibilité d’évacuer les toxines par un exanthème 
L’éruption rouge de la rougeole de la rubéole ou de la scarlatine est appelée exanthème. C’est le signe de la résolution de la maladie, avec chute immédiate de la température, et signe que le système immunitaire a pris le dessus sur le virus. Le ROR n’empêche pas complètement l’infection, mais bloque le plus souvent l’éruption.
Ces maladies éruptives de l’enfance, que nous avons tous faites dans ma génération, car ces vaccins n’existaient pas, étaient une véritable initiation du système immunitaire. Il en était encore de même dans les débuts de mon exercice en médecine libérale, où j’ai pu soigner des centaines de rougeoles, sans la moindre complication. Seuls les trisomiques risquent leur vie avec cette maladie. J’ai pu constater également qu’un enfant qui faisait une rougeole « bien sortie » ne faisait pratiquement plus de rhinopharyngites, d’une part par une mise en action intense des défenses, et par le drainage du terrain psoro tuberculinique de l’éruption. Les oreillons drainaient la luèse, la coqueluche le tuberculinisme et la luèse, et la rubéole le tuberculinisme. La disparition de ces maladies, par baisse du réservoir de virus circulants, a rendu les adultes plus vulnérables à ces maladies (par diminution des contacts fréquents avec ces germes) et a mis en avant d’autres maladies, comme la roséole, l’érythème B 19, les verrues et les Molluscum.  


  6) l’importance de l’hérédité

L’interrogatoire méticuleux doit faire comprendre l’influence du terrain familial, dont nous citons quelques exemples :
L’asthme du grand-père
La primo-infection tuberculeuse de la mère
L’anévrisme artériel du père
L’eczéma du frère
L’alcoolisme d’un ascendant direct
Les antécédents personnels de l’enfant
Ne pas oublier le rôle de l’environnement, notamment l’habitat humide, les moisissures qui en découlent, qui vont aggraver le terrain de la sycose.
Le traitement des rhinopharyngites fera l’objet d’un autre article

Conclusion

De nombreux paramètres interfèrent sur notre santé et celle de nos enfants. Ce sont souvent des mesures simples qui permettent de ne pas se rendre fragile. Il faut bien les connaître et les appliquer le plus souvent possible.


 

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